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Les écoles d’été bahá’íes contribuent au développement des capacités

« École d’été » est un terme qui sert souvent à décrire ces longues journées d’été que certains étudiants d’université ou du secondaire doivent, souvent avec regret, passer en classe pour prendre des cours de rattrapage. Pour les bahá’ís toutefois, ce terme se rapporte à un type d’activités communautaires beaucoup plus joyeuses s’adressant à leur famille et à leurs amis. Les « écoles d’été » bahá’íes sont une période idéale pour se faire des amis tout en étudiant les principes et les enseignements de la foi bahá’íe et en examinant comment ils s’appliquent à leur vie.

Cette année, des centaines de familles bahá’íes partout au Canada ont participé à une série d’écoles d’été dans les diverses régions du pays et ont exploré le « processus majestueux » qui a transformé la communauté bahá’íe du petit groupe de croyants qu’elle était en Perse au dix-neuvième siècle pour devenir l’agent de changement social de plus en plus influent, maintenant établi partout dans le monde et qui a attiré plus de cinq millions de membres.

C’est dans le décor d’un pavillon donnant sur un lac à deux heures de route de Québec que l’école d’été annuelle du Québec a eu lieu. C’est en effet au Lac en Cœur à Hervey Jonction, du 21 au 24 août que 125 adultes, jeunes adolescents et enfants ont consacré une série de séances d’étude à l’exploration du « processus majestueux ».

« Les écoles d’été sont essentielles », affirmait Mitra Javanmardi, qui participe régulièrement aux écoles d’été du Québec depuis quarante ans. Un aspect des écoles d’été qui les rend uniques à mes yeux est le fait que nous nous rencontrons pour discuter de diverses idées d’une manière qui respecte le point de vue de chacun. »

Pendant que les adultes écoutaient des présentations ou participaient à des ateliers sur le thème de l’école, les jeunes adolescents ont participé à un programme qui leur a donné l’occasion d’appliquer de manière concrète ce qu’ils avaient appris. En effet, ils ont été invités à animer quelques séances du programme des enfants. Leur travail avec les enfants a mené à une présentation musicale durant le dernier soir. Les enfants et les jeunes adolescents se sont ensuite mêlés au public et, à titre d’experts, ont offert de répondre aux questions des adultes. Pendant toute la semaine les arts ont eu une place privilégiée puisque les participants ont formé une chorale et ont présenté des sketches.

Ce n’est pas uniquement à l’école d’été du Québec qu’on a fait place aux arts. Ils ont également joué un rôle de premier plan à l’école d’été de Mid-Island à Nanoose Bay, en Colombie-Britannique. Des séances d’improvisation musicale, qui ont commencé en lançant une rencontre de prière avec tambours le premier soir, se sont poursuivies durant les pauses et les heures des repas et ont donné lieu à des gigues et à des quadrilles auxquels tout le monde a fini par participer.

Plus de 230 personnes des Maritimes ont pris part à une école d’été à Berwick en Nouvelle-Écosse. Entre les séances d’étude, elles ont pu profiter de séances musicales impromptues, d’activités récréatives de plein air et d’activités de travaux manuels pour renouer avec des amis de longue date ou pour se faire de nouveaux amis. Ces périodes d’activités sociales étaient un contrepoint nécessaire pour les cours intensifs portant sur le processus électoral bahá’í, sur les personnages centraux de la foi bahá’íe et sur le processus historique du progrès de leur religion auquel les participants référaient comme le « processus majestueux ».

Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá’íe a écrit « […] ces conditions idéales qu’il devrait être le but de chaque école d’été bahá’íe de créer, de maintenir et de renforcer, [sont] : l’association étroite et la camaraderie, à la fois sociale et spirituelle parmi ceux qui y participent, la formation intellectuelle sur l’histoire, les principes et les enseignements de la Cause [bahá’íe], et l’application dans leur vie des principes d’un comportement moral.»