Pour bien des étudiants, l’idée d’une école d’été suscite de l’appréhension ou de la consternation. Mais ce n’est pas le cas des gens qui fréquentent l’École d’été bahá’íe des Maritimes. Comme bon nombre d’autres efforts semblables partout au Canada, elle offre un environnement joyeux et enrichissant et, cette année, 210 personnes y ont participé, du 2 au 4 juillet. L’école s’est tenue dans un camp de l’Église unie, dans la vallée de l’Annapolis, en Nouvelle-Écosse.
« Je crois que toute l’année les gens ont hâte à l’École d’été des Maritimes, et elle est particulièrement importante aux yeux de ceux qui vivent dans une petite collectivité », a expliqué Lena Scallion, la secrétaire du Conseil régional, l’organisation responsable des écoles saisonnières des Maritimes. Les personnes qui fréquentent cette école viennent habituellement de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Une autre école a lieu à Terre-Neuve-et-Labrador.
La chose la plus frappante au sujet de l’École est l’attitude de tous ses bénévoles. Ce sont en effet des bénévoles qui préparent quotidiennement les trois délicieux repas, pour le plus grand plaisir des participants. Plusieurs des aides de cuisine disent n’avoir jamais travaillé si fort de leur vie, tout en ayant un plaisir fou. Les enseignants de classes pour enfants ont aussi impressionné un des parents par l’attention méticuleuse qu’ils ont accordée à la décoration de la salle rustique et rudimentaire dont ils disposaient au moyen de fleurs, d’affiches et de nappes. Mme Scallion a bien résumé la situation en disant : « C’est l’esprit de service dans lequel ils font tout ce travail qui la rend si extraordinaire! »
Les séances thématiques sont un autre temps fort. « Les présentations que nous avons eues pendant toutes ces années ont été absolument remarquables, et celles de cette année n’a pas fait exception », a dit Mme Scallion. Selon elle, M. Gordon Naylor, membre du conseil de direction national bahá’í, a donné une présentation, intitulée Transformer la Révélation en réalité sociale, qui était exceptionnelle.
Le cadre plaisant a été agrémenté d’un temps superbe, sans aucune trace de pluie. Les participants ont ainsi pu profiter des deux heures quotidiennes de temps libre pour aller dehors s’ils le désiraient, mais il y avait également des séances extraordinaires conçues pour aider les jeunes à intégrer les arts à leur vie et à leurs services. Le samedi soir, un programme de variété a donné aux enfants et aux préadolescents l’occasion de faire à leur tour une présentation.
« Vous devriez venir faire l’expérience de cet esprit », affirme Mme Scallion. « J’ai été si impressionnée que j’ai pensé que l’école de cette année avait été la meilleure jusqu’à maintenant. »
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