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Les institutions et organismes bahá’ís se réunissent pour planifier une nouvelle phase de développement
Mme Antonella Demonte, membre du Centre international d’enseignement, prend la parole lors d’une séance plénière de la conférence.

Les institutions et organismes bahá’ís se réunissent pour planifier une nouvelle phase de développement

Plus de 150 représentants d’institutions et d’organismes bahá’ís locaux, régionaux et nationaux se sont récemment réunis au Centre bahá’í de Toronto pour se consulter sur les plans visant à poursuivre une nouvelle phase du développement de la communauté bahá’íe nationale.

Une participante décrit son expérience de travail avec les jeunes à Hamilton, en Ontario.
Une participante raconte son expérience de soutien aux familles de Richmond, en Colombie-Britannique.
Les participants se consultent sur les progrès réalisés dans leur région.

Les participants sont venus d’aussi loin que le Nunavut et le Yukon, jusqu’à l’île de Vancouver et l’Île-du-Prince-Édouard pour pouvoir participer à la réunion consultative de trois jours, qui s’est tenue du 4 au 6 février 2022. Des visiteurs du Centre mondial bahá’í en Terre sainte se sont joints à eux, soit Antonella Demonte, membre du Centre international d’enseignement — un organe consultatif supérieur qui guide la croissance et le développement de la communauté internationale bahá’íe — et Elisa Caney, membre du conseil d’administration de l’Organisation bahá’íe de développement international.

La réunion a été organisée par l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada et a suivi les protocoles de santé publique en vigueur.

Le but de la réunion était d’examiner les implications d’une lettre récente de la Maison universelle de justice, qui décrit une vision du développement de la communauté bahá’íe qui mettra en action « l’appel universel de Bahá’u’lláh à travailler à l’amélioration du monde ». Une dimension centrale de cette vision est le rôle joué par les initiatives éducatives qui s’étendent de plus en plus dans les quartiers et les communautés du Canada.

Les participants ont échangé sur leurs expériences en matière de renforcement de ces processus éducatifs et de recherche d’une participation plus profonde dans la société. Dans de nombreuses localités, cela a été accompli en ajoutant des festivals étendus susceptibles d’élargir la participation aux programmes d’éducation spirituelle établis pour les enfants.

Les groupes qui se consacrent à l’autonomisation des adolescents ont mis en place de nouveaux programmes d’action sociale qui répondent aux besoins qui se sont intensifiés avec la pandémie. Il s’agit notamment de la nécessité d’une aide aux devoirs et d’une aide pour s’inscrire aux programmes d’enseignement supérieur. Un participant a décrit son expérience en matière de création d’espaces pour parler de l’utilisation appropriée des technologies et des appareils. Un autre a fait remarquer que le programme d’autonomisation des préjeunes offert par la communauté bahá’íe dans de nombreux endroits du pays a été un puissant antidote à la rupture des amitiés pendant les périodes de confinement prolongé. Dans un autre endroit encore, des jeunes travaillant dans le cadre de programmes bahá’ís ont commencé à sensibiliser leurs pairs à la santé mentale.

Dans son allocution à la conférence, Mme Demonte a mis au défi les participants réunis de réfléchir à la façon dont ils pourraient donner aux populations avec lesquelles ils travaillent les moyens de voir les nouvelles possibilités qui s’offrent à elles pour travailler au développement spirituel et social de leur communauté. Elle a exhorté la communauté bahá’íe à examiner ses programmes éducatifs afin d’accélérer leur croissance et de générer un impact social plus large. « À quoi ressemble le changement social dans un quartier, et que faut-il faire pour le promouvoir ? ». Elle a demandé aux participants de réfléchir à cette question en fonction de leur contexte local.

Le rassemblement a marqué la première fois qu’une telle initiative nationale a été possible dans le cadre des exigences de santé publique de la pandémie, et l’atmosphère joyeuse a reflété l’esprit d’une communauté dynamique qui s’est efforcée d’étendre la portée des enseignements bahá’ís dans la vie des quartiers et des villes dans tout le pays.

Dans ses remarques, Mme Caney a fait remarquer que les capacités développées par la communauté bahá’íe canadienne se manifestent par un nouveau degré de volonté et d’action collectives. Ces capacités seront de plus en plus consacrées à un éventail croissant de projets visant à améliorer notre société.

De retour dans leur communauté, les participants se préparent à transmettre l’esprit et les idées de cette rencontre à un nombre croissant d’amis et de collaborateurs.