L’été dernier, l’Institut d’études sur la prospérité mondiale (IÉPM) a franchi une étape importante dans le développement de ses programmes éducatifs au Canada en organisant un premier séminaire pour les étudiants de cycles supérieurs et un second séminaire pour les étudiants de premier cycle en Colombie-Britannique. Ces développements reflètent les efforts incessants de l’IÉPM pour accompagner les jeunes dans leur quête de connaissances et d’avenues de service, et pour faciliter leur accès à des milieux éducatifs qui les aident à mener une vie pleine de sens et d’objectifs.
L’Institut d’études sur la prospérité mondiale a été créé en 1999 et se consacre à l’étude des concepts et des processus qui sous-tendent la quête de paix et de prospérité à l’échelle mondiale. C’est un organisme d’enseignement et de recherche. Pendant presque vingt ans, il a organisé tous les ans des ateliers pour les étudiants de premier cycle canadiens, les encourageant à adopter une perspective axée sur le service communautaire tout au long de leurs études universitaires, de leur choix professionnel et de leur carrière.
Face à une demande croissante de jeunes souhaitant s’engager dans ces types d’espaces, l’IÉPM a graduellement accru sa capacité à proposer des séminaires de premier cycle. En 2022, il a mis en œuvre un plan visant à doubler le nombre de séminaires dans tout le pays en utilisant une stratégie de localisation destinée à rapprocher les programmes éducatifs de l’IÉPM des communautés locales. Cet objectif a été dépassé avec le lancement récent d’un nouveau séminaire en Colombie-Britannique, portant le nombre total de séminaires de trois à sept. En 2025, le séminaire de premier cycle a accueilli 331 participants canadiens. Selon Ashraf Rushdy, coordinateur national, « l’objectif est que, d’ici avril 2026, tous les jeunes du Canada remplissant les critères préalables aient la possibilité de participer ».
Les séminaires de l’IÉPM durent généralement dix jours. Ils s’appuient sur la science et la religion comme deux systèmes de connaissances complémentaires, éclairant les questions auxquelles l’humanité fait face. Lors de chaque séminaire, les participants étudient des documents sur l’importance de s’engager dans des actions et des discours en faveur du changement social. Ils réfléchissent également aux idées et aux actions qui pourraient contribuer à l’amélioration de la société. Nadia Safari, une étudiante de deuxième année qui a assisté au séminaire cette année, a exprimé ses impressions : « Nous explorons des concepts qui nous incitent à voir au-delà de nous-mêmes. » Elle a également souligné : « En même temps, nous sommes incités à examiner notre propre cheminement en matière de service et à réfléchir à la manière dont nous pouvons contribuer positivement à notre communauté. »
Jacky Fu, un jeune diplômé qui a assisté au séminaire cette année, a partagé son expérience sur l’utilisation de ressources pour examiner les composants d’un cadre conceptuel favorisant le développement social. « Sans une compréhension solide du cadre fondamental dans lequel nous évoluons en tant qu’individus, nous pouvons facilement être submergés par les puissantes forces de la société et servir les objectifs de différents systèmes sociaux qui contreviennent à nos principes. » Ces séminaires nous donnent l’occasion d’analyser et d’apprendre à connaître les principes et les forces qui influencent notre vie et nos décisions, de comprendre notre relation individuelle avec la collectivité, tout en favorisant le soutien mutuel et les liens d’amitié qui nous aident à relever les défis qui se présentent.
La création d’un séminaire pour les titulaires d’un diplôme constitue une avancée majeure. Bien qu’un séminaire annuel pour les détenteurs de diplômes nord-américains soit offert au Canada ou aux États-Unis depuis plus d’une décennie, la demande accrue des participants canadiens a révélé l’opportunité de créer un espace national qui correspond mieux à l’environnement social et universitaire distinct du pays. Plus de 30 individus ont convergé vers le Centre d’apprentissage bahá’í Bethany pour un séminaire de onze jours qui a eu lieu en juillet.
L’affluence grandissante des séminaires de premier cycle et de deuxième cycle a permis à un grand nombre de jeunes adultes de s’y inscrire. Selon M. Rushdy, « pour plusieurs, participer à ces séminaires constitue une expérience transformatrice. Ils repartent dans leurs communautés avec un élan renouvelé d’engagement et de détermination, ainsi qu’une plus grande clarté quant à la manière dont les divers aspects de leur vie peuvent contribuer de façon significative à l’avancement de la société. »