Nancy Campbell est née en Angleterre, en 1906, et a immigré au Canada avec ses parents alors qu’elle était encore enfant. Elle a grandi à Hamilton (Ontario), où elle a passé presque toute sa vie. Douée de multiples talents, elle était à la fois danseuse, artiste, pianiste et actrice accomplie. La danse était cependant sa véritable passion, et elle est devenue une professeure de ballet très connue et respectée. Elle s’est intéressée, entre autres, à l’étude des arts et des religions, mais tout particulièrement aux affaires internationales et aux questions interraciales.
En 1938, alors qu’elle étudiait au Three Arts Club, à New York, Mme Campbell a rencontré une dame qui lui a parlé de la foi bahá’íe. Elle a tout de suite été intéressée et a, par la suite, fréquenté les « rencontres au coin du feu » (des présentations informelles de la foi bahá’íe) qui avaient lieu chez Saffa et Carrie Kinney, des membres de la communauté bahá’íe de New York. À son retour au Canada, elle a contacté des bahá’ís canadiens et est devenue bahá’íe en 1941. L’année suivante, elle a aidé à former la première Assemblée spirituelle des bahá’ís de Hamilton.
En 1958, elle a déménagé à Dundas (Ontario). Elle est devenue une personnalité bien connue dans les cercles intellectuels et artistiques de sa communauté, et a participé aux activités de plusieurs organismes de bienfaisance. Son travail pour la division de Hamilton de l’Association des Nations Unies du Canada lui a valu de nombreux éloges et, en 1978, cet organisme lui a décerné un certificat pour service méritoire. La citation mentionnait ce qui suit : « Pendant de nombreuses années, sa relation avec les gens a été empreinte d’idéaux d’harmonie raciale et d’internationalisme. Quand Mme Campbell a découvert la foi bahá’íe, il y a plus de 40 ans, son art et son souci du monde entier ont revêtu une profonde signification spirituelle. »
Au cours des ans, Nancy Campbell est devenue une enseignante renommée de la foi bahá’íe. Elle a parlé de la Foi lors de discours publics, d’écoles d’été et de nombreuses rencontres informelles. Elle a visité des réserves indiennes au Canada et a aussi présenté les enseignements de la foi bahá’íe en Europe.
Elle est décédée le 20 janvier 1980, à l’âge de 75 ans.
Cet article s’inscrit dans une série sur d’importants personnages historiques de la communauté bahá’íe du Canada, qui ont joué un rôle dans l’établissement et le développement de la communauté au Canada. Au cours de cette année, le Service canadien de nouvelles bahá’íes publiera chaque mois une courte biographie.