Cette année, les bahá’ís et leurs amis célèbrent la fête du Ridván depuis chez eux, découvrant ainsi de nouvelles façons de marquer les douze jours de réjouissances. Ridván marque la déclaration publique de la mission de Bahá’u’lláh dans un jardin à l’extérieur de Baghdád en 1863. Cette année, cette période a commencé le 20 avril et se termine le 1er mai.
L’une des histoires de cette époque relate que les jardiniers cueillaient les roses qui bordaient les allées du jardin et les empilaient sur le sol au centre de la tente de Bahá’u’lláh.
Pour célébrer la fête, de nombreux enfants ont créé leur propre "tente du Ridván" à la maison. Bien qu’il n’y ait pas de coutume établie autour de cette pratique, elle est apparue comme une forme de célébration d’une période spéciale de l’année en période de confinement à la maison.
Les premier, neuvième et douzième jours du Ridván sont célébrés comme des jours saints fériés bahá’ís.
Cette année, l’Assemblée spirituelle nationale a écrit aux bahá’ís de tout le Canada pour leur demander de consacrer du temps chaque jour de la période du Ridván à la prière pour l’humanité.
Cette invitation à la prière a été faite alors que l’Assemblée nationale transmettait une lettre annuelle de la Maison universelle de justice écrite à l’occasion du Ridván. Elle réfléchissait dans cette lettre aux conditions créées par le coronavirus, et disait « Bien que le chemin à parcourir soit long et ardu, nous sommes extrêmement confiants en votre force d’âme et en votre détermination à parvenir au terme de ce parcours. Vous puisez dans des réserves d’espoir, de foi et de magnanimité, faisant passer les besoins des autres avant les vôtres […]. »
Le Ridván est également une période de l’année durant laquelle les bahá’ís élisent leurs institutions dirigeantes locales et nationales dans un vote secret, sans nomination ni campagne. Cette année, les élections locales et nationales ont été organisées à distance et les bulletins de vote ont été envoyés par la poste.