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Petit-déjeuner interconfessionnel inaugural sur la colline du parlement

Le mois dernier avait lieu le premier petit-déjeuner interconfessionnel annuel sur la colline du Parlement. Inspiré par le petit-déjeuner de prière chrétien qui a lieu depuis longtemps, le petit-déjeuner interconfessionnel était parrainé par le Groupe d’amitié parlementaire interconfessionnelle composé de tous les partis (GAPI), co-présidé par le député David Sweet et le rabbin Reuven Bulka.

Le vice-président du petit-déjeuner interconfessionnel, le député David Sweet, rencontre les participants.Cette rencontre interconfessionnelle historique rassemblait 90 dirigeants et représentants de groupes confessionnels, dix-neuf ambassadeurs, onze diplomates, dix-neuf députés et cinq sénateurs.

Au cours du programme, les participants ont entendu des prières hindoues, sikhes, bahá’íes et bouddhistes récitées en tamoul, en sanscrit, en pendjabi, en anglais et en français.

Les co-présidents, le député Sweet et le rabbin Bulka, ont commencé en parlant des objectifs du GAPI et de l’idée de récompenser les députés qui font la promotion de l’harmonie interculturelle et interconfessionnelle dans leur circonscription.

Trois conférenciers avaient été invités à prendre la parole sur les thèmes La religion et la place publique et La religion et les droits de la personne. Malheureusement, le député Rahim Jaffer a été empêché de participer par des circonstances indépendantes de sa volonté.

Le député Bill Blaikie a souligné que la foi influence les questions de la paix, de la guerre, de l’économie et de l’environnement et qu’il est possible d’en parler en public d’une manière qui ne masque pas cette dimension.

Susanne Tamas, qui est directrice du Bureau des relations gouvernementales de la Communauté bahá’íe du Canada et membre fondateur du GAPI, a parlé du cadre des droits de la personne dans la défense de la liberté de religion et de conviction.

Assis (de gauche à droite) : le député Bill Blaikie, Suzanne Tamas (foi bahá’íe), le député David Sweet, Nathalie Thirlwall (foi bahá’íe); au microphone : le rabbin BulkaMme Tamas a souligné qu’il était particulièrement opportun de se concentrer sur l’importance de ce droit lors de l’année du 25e anniversaire de l’adoption de la Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction.

D’une manière qui montrait leur engagement pour la compréhension interconfessionnelle, tous les conférenciers ont invité les personnes présentes à travailler sur les plans local et national, avec les groupes confessionnels et à tous les paliers de gouvernement pour l’établissement d’une meilleure entente et compréhension et d’une plus grande tolérance.

Selon Nathalie Thirlwall qui agissait comme maîtresse de cérémonie « Le petit déjeuner interconfessionnel national fut une occasion d’établir des rapports plus étroits entre les députés et des canadiens de différents milieux confessionnels, en reconnaissant ce que nous avons tous en commun en tant qu’êtres spirituels. »

Mme Thirlwall, qui est directrice du Bureau interconfessionnel de la Communauté bahá’íe d’Ottawa, avait agi comme présidente du sous-comité responsable d’organiser la rencontre.

Les organisateurs avaient invité chaque groupe confessionnel à envoyer dix représentants et leur avaient assigné un siège dans des groupes mixtes, donnant ainsi aux officiels et aux représentants des groupes confessionnels l’occasion d’établir de nouveaux rapports.

En arrivant, les invités ont pu se mêler et bavarder, et bon nombre d’entre eux continué leur conversation après la conclusion du programme.

De plus, le rabbin Bulka, qui a une émission de radio au poste CFRA a accordé une entrevue de 30 minutes à Mme Thirlwall, au sujet du petit-déjeuner interconfessionnel annuel. Elle a été diffusée le dimanche 25 novembre.