Pendant plus de vingt ans, les bahá’ís de St. Albert (Alberta) ont invité les représentants de leur municipalité à collaborer avec eux pour promouvoir le principe de l’unité dans la diversité. Cette année, la 21e célébration annuelle a eu lieu le 8 novembre dans le magnifique théâtre de la Place St. Albert.
« Dès le début, la population de St. Albert a très chaleureusement appuyé notre célébration », a dit Arno Brocken, secrétaire de la communauté bahá’í.
« Chaque année, le maire de St. Albert a signé un document proclamant la deuxième semaine de novembre Semaine de l’unité dans la diversité. Cette année, à la célébration le maire Nolan Crouse a parlé du fait qu’il était important de traiter tout le monde avec respect et gentillesse. »
Cette manifestation est inspirée par les Écrits bahá’ís qui comparent la diversité au sein de la famille humaine à la musique qui se sert de plusieurs notes différentes pour créer des accords parfaits. On y lit le passage suivant : « En réalité, tous sont membres d’une seule famille humaine et sont les enfants du même Père céleste. L’humanité peut être comparée aux fleurs multicolores d’un même jardin. Il y a unité dans la diversité. Chacune met en valeur et rehausse la beauté de l’autre. » [traduction]
Plusieurs présentations artistiques de haute qualité ont illustré ce concept. La formation Karim Gillani Sufi Music Ensemble qui est composée de onze musiciens originaires de divers pays s’est produite, jouant d’un mélange d’instruments orientaux et occidentaux. Par leur musique, ils encouragent les gens à s’aimer, à dialoguer et à embrasser la diversité.
Une troupe de danse sri-lankaise a présenté une très belle danse qui se servait de bougies et de fleurs, et une fillette de dix ans d’origine sri-lankaise a chanté une magnifique chanson. Avec beaucoup d’exubérance et de grâce, la troupe de l’Edmonton Chinese Dance Academy a présenté deux danses, dont l’une traditionnelle et l’autre contemporaine. La troupe Edmonton Festival Ballet a présenté deux pièces très émouvantes. La première sur le thème du départ et la seconde sur les personnes déplacées. Elles avaient été chorégraphiées pour faire réfléchir le public aux réfugiés et aux nouveaux immigrants.
Un quatuor de saxophones a joué plusieurs morceaux de jazz, terminant avec le thème des films La panthère rose. Un steel band, dont les instruments sont d’origine trinidadienne, a joué plusieurs mélodies des Caraïbes; un pianiste distingué a joué un air méditatif et un autre plus enjoué, et un humoriste bahá’í a présenté des monologues et des imitations de célébrités qui ont bien amusé son auditoire.
Pour la deuxième fois, cette année Josh Klassen, le météorologiste bien connu d’une station de télévision locale, a agi comme maître de cérémonie.Une équipe de huit personnes avait conçu le programme. Bien des gens sont restés après le spectacle pour bavarder et prendre une collation.
Cette célébration annuelle de l’unité dans la diversité a lieu au Théâtre Arden depuis 1999. Le théâtre a été conçu par l’architecte bien connu Douglas Cardinal, qui désirait que ce lieu devienne un lieu de rencontre, où la courbe des murs servirait à rassembler les gens dans un esprit d’unité et d’harmonie.
Chaque année le programme est axé sur la diversité des spectacles. Les artistes ont inclus un pianiste-chanteur aveugle, un chœur d’enfants souffrant d’une déficience, et plusieurs enfants prodiges, dont Jack Forestier (qui se produira à Carnegie Hall en 2015). Il y a aussi eu des éléments de théâtre et des conférenciers.
Au fil des années, les célébrations de l’unité dans la diversité ont attiré bien des amis et voisins de St. Albert et des collectivités avoisinantes. Le député fédéral et des députés provinciaux y ont aussi participé. La manifestation est toujours l’objet d’une bonne couverture dans les journaux locaux.
« Les gens apprennent quelque chose au sujet du principe de l’unité dans la diversité, et, il faut espérer qu’ils chercheront à l’intégrer à leur vie, en étant accueillants pour les gens de tous les horizons », a conclu M. Broken.