Plus de 120 participants venus d’environ 46 pays se sont réunis lors d’un récent symposium international tenu à l’Université Brigham Young pour explorer la relation entre la dignité humaine et la liberté de religion ou de conviction.
Le Centre international d’études juridiques et religieuses a accueilli le 26e Symposium annuel sur le droit international et la religion du 6 au 8 octobre. Le thème de cette conférence était intitulé « Dignité humaine et liberté de religion ou de conviction : Prévenir la persécution et y répondre ».
Dans son allocution, Cole Durham, professeur émérite à l’Université Brigham Young, a souligné le besoin d’une plus grande clarté conceptuelle sur la liberté religieuse, reposant sur une conviction d’une dignité humaine commune.
La Communauté bahá’íe du Canada était représentée par Geoffrey Cameron, directeur des affaires publiques, qui a pris la parole lors d’une table ronde sur le thème « Perspectives interconfessionnelles sur la dignité humaine et la liberté religieuse ».
Parmi les autres membres de la délégation canadienne qui ont participé au symposium, mentionnons Fernand de Varennes (Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités), Douglas Todd (journaliste du Vancouver Sun), Mustafa Farooq (directeur exécutif du Conseil national des musulmans canadiens) et Ronald A. Kuipers (président, Institute for Christian Studies).
Les remarques de M. Cameron portaient principalement sur la persécution des bahá’ís en Iran et au Yémen, perpétrée par l’État. Il a dit :
La réponse des bahá’ís à leur persécution est instructive. Ils ont créé leur propre université informelle pour éduquer des milliers de jeunes exclus de l’enseignement supérieur. Ils ont créé des entreprises innovantes et des entreprises qui créent des emplois. Ils ont lancé des projets de services sociaux qui renforcent l’amitié et la compréhension entre leurs voisins et leurs communautés. Malgré une campagne de propagande financée par l’État qui les diabolise, il y a une nouvelle génération d’Iraniens qui commencent à considérer les bahá’ís comme faisant partie intégrante de la société. En réagissant par des actions non violentes, les bahá’ís ont fait preuve d’une résilience constructive.
Les remarques de M. Cameron ont été accompagnées de celles de Mustafa Farooq, membre du panel, qui a fait remarquer que les enseignements de l’islam incitent les musulmans à répondre à l’oppression avec dignité et « bonne moralité » lorsqu’ils résistent à l’injustice.
Les participants comprenaient un large éventail de conférenciers et de participants provenant de nombreux secteurs de la société — y compris le droit, la religion, la politique et le milieu universitaire. Beaucoup ont eu l’occasion de visiter des sites ayant une signification spirituelle pour l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours à Salt Lake City, tout près.