Comme suite à l’annonce de la construction d’une maison d’adoration bahá’íe au Canada, l’Assemblée spirituelle nationale, le conseil d’administration des bahá’ís du Canada, a commandé des courts métrages explorant l’importance d’un temple bahá’í et les modalités entourant sa construction.
Le plus récent film intitulé « Building in Harmony with Nature » [Construire en harmonie avec la nature] s’intéresse à la relation du temple qui sera construit à Markham, en Ontario, avec son environnement naturel. Le film retrace l’histoire exceptionnelle du choix du site du temple et décrit le souci d’intendance environnementale qui éclaire les processus de planification et de construction du temple.
Le film s’amorce avec l’historique du choix du site du temple, il y a 70 ans, lorsque l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, nouvellement formée, cherchait un emplacement convenable pour une future maison d’adoration bahá’íe. En 1968, après plusieurs années de recherches, un terrain fut acheté à Thornhill.
« Le concept d’intendance environnementale est au cœur de ce projet », a déclaré Andrea Salguero, directrice des Affaires publiques de la Communauté bahá’íe du Canada. « Depuis son achat en 1968, ce terrain a toujours été destiné à servir la population du Canada. L’Assemblée spirituelle nationale se sent profondément responsable de construire quelque chose de beau et de durable, non seulement pour les Canadiens d’aujourd’hui, mais aussi pour les générations futures qui viendront ici pour prier et méditer. »
Structures à neuf côtés construites pour symboliser la beauté et l’unité, les temples bahá’ís invitent les gens de toutes confessions et de tous horizons à venir prier et méditer dans une atmosphère sereine et spirituelle dépourvue de rituels. La maison d’adoration bahá’íe du Canada, conçue comme un « temple dans la forêt », offrira aux gens et aux familles l’occasion d’entrer en contact avec la nature dans le cadre de leur visite.
Dans une entrevue, Laura Williamson, écologiste chez GEI Consultants, décrit les études écologiques approfondies menées sur le site du temple et ses environs. Ces études évaluent les répercussions du temple et de ses infrastructures connexes sur l’environnement naturel, en mettant l’accent sur la préservation des habitats d’espèces sauvages ainsi que sur la restauration de l’écologie de la région. « Les études écologiques réalisées nous ont permis de déterminer que nous avons le meilleur emplacement pour le temple, dans une zone où on retrouve un couvert de plantes envahissantes et peu d’habitats d’espèces sauvages. Nous proposons de le bâtir dans une zone où l’incidence est limitée et où nous aurons la possibilité d’effectuer beaucoup plus de travaux de restauration et d’amélioration dont l’ensemble du site pourra bénéficier », a déclaré Mme Williamson.
Une entrevue de Mark Schollen, architecte paysagiste chez Schollen & Company Inc. décrit les travaux de restauration entrepris pour améliorer le site entourant le temple. M. Schollen explique qu’à ce jour, plus de 1 200 arbres ont été inventoriés et évalués sur le site du temple et que des mesures sont mises en œuvre pour lutter contre les espèces envahissantes tout en préservant des espèces emblématiques telles que les pins blancs situés à proximité du chantier de construction, « … les pins blancs ont probablement près de 110 ans… C’est l’arbre emblématique du paysage canadien, et c’est ce que nous voulons avoir autour du temple », a déclaré M. Schollen. « Le site a un potentiel énorme. Il possède des atouts considérables, mais nous avons également la possibilité d’améliorer ce qui existe et d’en accroître la diversité, de rendre le site plus fonctionnel sur le plan écologique et de l’embellir », a-t-il ajouté.
Le film Building in Harmony with Nature peut être visionné ici.