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Un forum d’affaires tient sa première conférence

« Notre façon de voir la nature des activités de nos entreprises est importante. Quelle est leur raison d’être? Quelles sont les choses qui sont importantes pour notre organisation? Nos concepts sous-jacents à ce sujet sont bien importants puisqu’ils colorent la façon de penser de chaque membre de notre organisation ainsi que leur façon de se sentir et d’agir. » C’est ce que Lawrence Miller a affirmé à plus d’une vingtaine de personnes qui sont venues à Nobleton (Ontario), le 31 mars 2007, pour participer à la première conférence annuelle du Canadian Bahá’í Business Forum.

M. Miller, un expert-conseil et un auteur américain qui s’intéresse à l’amélioration de la culture du monde des affaires, a prononcé le discours-programme au début de la conférence d’un jour. Il est l’auteur du livre Competing in the New Capitalism: How Individuals, Teams and Companies Are Creating the New Currency of Wealth [La competition dans le contexte du nouveau capitalisme : Comment les personnes, les équipes et les entreprises peuvent redéfinir la richesse] et il compte Air Canada, Honda, Eastman Kodak et American Express parmi ses clients.

Dans son discours intitulé La concurrence dans le contexte du nouveau capitalisme : un point de vue bahá’í sur les organisations et le développement économique [traduction], il a exploré le lien étroit qui existe entre la valeur d’une organisation et celle qu’elle accorde à chacun de ses employés et le fait que la valeur de l’organisation est indiquée aussi bien par la direction spirituelle et morale qu’elle adopte que par sa stabilité financière.

Selon M. Miller, les systèmes économiques qui ont échoué dans le passé, comme le communisme, ont failli parce qu’ils ont négligé les sources de la motivation humaine.

« Un aspect du concept de Karl Marx était que le communisme allait transformer la nature humaine », explique M. Miller, qui est bahá’í « et qu’en adoptant d’abord un socialisme d’État, les membres de la société deviendraient moins égoïstes et ne désireraient que ce dont ils ont besoin. Pour les bahá’ís, la transformation de la nature humaine est engendrée par la foi. C’est là le but de la religion. »

Dans son plus récent livre, Spiritual Enterprise: Building Your Business in the Spirit of Service [L’entreprise spirituelle : développer votre entreprise dans un esprit de service], qui doit paraître plus tard ce mois-ci, Miller examine comment les principes spirituels comme la loyauté, la justice et l’unité doivent être appliqués au fonctionnement d’une entreprise moderne.

Le Canadian Bahá’í Business Forum, qui est affilié au European Bahá’í Business Forum, travaille à la promotion des valeurs éthiques et du leadership moral dans le domaine des affaires. Il s’intéresse entre autres aux questions de la responsabilité sociale, du développement durable, du partenariat entre femmes et hommes et du processus de prise de décision à l’amiable.

Bob Willard, un expert-conseil et un auteur qui s’intéresse à la viabilité des entreprises et qui a prononcé l’autre discours-programme, a avancé que la responsabilité éthique et environnementale des entreprises est très importante, non seulement pour le bien-être de la planète mais aussi pour augmenter leurs propres bénéfices.

M. Willard est l’auteur de The Sustainability Advantage: Seven Business Case Benefits of a Triple Bottom Line [L’avantage de la viabilité : sept bénéfices d’une stratégie à trois volets] sert au sein du conseil consultatif de l’organisation caritative Natural Step Canada qui s’occupe de promouvoir le développement durable dans le secteur économique.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’organisation mère du Canadian Bahá’í Business Forum, veuillez visiter son site Web à l’adresse www.ebbf.org.