Un groupe d’amis de Vancouver a organisé une série de séminaires pour les jeunes afin d’apprendre comment la musique et les paroles de chansons pourraient promouvoir des concepts édifiants suscitant le désir de contribuer à l’amélioration du monde.
Ce projet s’appelle Media for Transformation et se déroule à Vancouver (Colombie-Britannique). À ce jour, le groupe a organisé cinq séminaires. Il se réunit chaque fois pendant deux fins de semaine consécutives pour participer à des sessions d’étude de textes, d’écriture de paroles et de musique, et pour produire des chansons originales destinées aux adolescents et aux jeunes.
La première fin de semaine d’un séminaire, le groupe étudie ensemble un certain nombre de textes, dont ceux qui sont utilisés pour le programme d’autonomisation spirituelle des préjeunes, un projet d’inspiration bahá’íe qui aide les adolescents à se soutenir mutuellement sur leur parcours au service de leur communauté. Le groupe réfléchit à l’utilisation du langage dans les textes et à la manière dont les récits peuvent être construits à partir de certains des concepts de base. La fin de semaine suivante, les participants prennent part à un processus d’écriture et d’enregistrement, au cours duquel ils passent beaucoup de temps à réfléchir en petits groupes et en groupes plus nombreux.
Après avoir assisté aux séminaires, Marie-Céleste Kennedy, une enseignante au primaire, a dit : « L’équipe d’animateurs a pris l’apprentissage généré à chaque séminaire et l’a appliqué au suivant. Ils ont été très conscients de la nécessité de créer un environnement qui pourrait contribuer à l’approche la plus unifiée, notamment en raison du peu de temps que le groupe passe ensemble ».
Lorsqu’une chanson est écrite, elle est présentée à un groupe de jeunes pour obtenir leur avis. On demande aux jeunes : « Que vous rappelez-vous de la chanson ? », et « Que comprenez-vous de cette chanson ? ». Grâce à ce retour d’information, toutes les modifications nécessaires sont faites pour parvenir à la version finale de la chanson, qui est ensuite enregistrée. Elles est plus tard produite et diffusée.
Mme Kennedy a poursuivi en disant, « les voix de chacun sont très appréciées, même celles des plus jeunes… tout le monde se réjouit des progrès des autres ».
Le groupe s’efforce d’inviter de nouvelles personnes à chaque séminaire afin de donner l’occasion de développer cette capacité à davantage d’animateurs. Il commence également à réfléchir à la production de musique pour les enfants.
Depuis la pandémie, le groupe crée des tutoriels vidéo pour enseigner les chansons et les publie sur sa page Instagram et sa chaîne YouTube. Il espère continuer à trouver des moyens créatifs pour faire avancer le projet, malgré les restrictions actuelles.
« Tout le monde a eu un rôle à jouer dans ce projet, car il sert un objectif plus grand… au-delà de nous », a dit Shadi Toloui-Wallace, une des facilitatrices. « Je n’ai jamais pris part à un processus créatif aussi inspirant ».