En décembre 2019, une représentante du Bureau des affaires publiques a participé à un séminaire international organisé par Gender Equity and Reconciliation International (GERI) et le Bureau de la Communauté internationale bahá’íe aux Nations unies. Ce rassemblement a permis d’explorer la relation entre la transformation spirituelle et le changement social collectif dans le processus de promotion de l’égalité des sexes.
Le séminaire s’est déroulé dans un contexte plus large, car cette année marque une étape importante dans les efforts internationaux pour faire progresser l’égalité des sexes dans le monde. L’année 2020 marque en effet le 25e anniversaire de la quatrième conférence mondiale sur les femmes et de l’adoption de la déclaration et du programme d’action de Pékin (1995). Plusieurs forums auront lieu dans le monde entier pour discuter des progrès réalisés et définir de nouveaux programmes d’action. En mars 2020, la 64e session de la Commission de la condition de la femme aura lieu aux Nations unies à New York.
La fin de semaine a été conçue pour créer un espace accueillant pour examiner l’égalité des hommes et des femmes en invitant les participants à réfléchir et à échanger leurs expériences personnelles liées au genre. Dans ce contexte, la réconciliation consiste à reconnaître que les femmes et les hommes sont affligés par des siècles d’injustice et qu’en mettant ces questions en lumière et en les confrontant ensemble, nous commençons à guérir et à transformer ces conditions.
Le programme mettait l’accent sur l’importance de la guérison dans un cadre communautaire et de la participation à la « réconciliation des sexes » dans le contexte d’un groupe. Les conversations ont abordé divers thèmes, notamment la manière dont les femmes et les hommes peuvent travailler ensemble pour réaliser leur véritable potentiel et la manière de redéfinir la masculinité. Cet espace a permis aux participants de réfléchir à la manière dont les hommes et les femmes ont besoin les uns des autres pour se transformer mutuellement.
Laura Friedmann, attachée de presse du Bureau des affaires publiques de la communauté bahá’íe du Canada, était l’une des participantes au séminaire. Elle a dit que : « L’humanité est à une époque où les femmes et les hommes doivent se réunir et relever ensemble ces défis. Le séminaire a permis au groupe d’explorer l’égalité des sexes au-delà de la politique et de la législation. Les animateurs ont créé un espace unique en rappelant les aspirations supérieures que nous partageons en tant qu’êtres humains. Il est devenu évident que l’égalité des sexes ne concerne pas seulement la promotion des femmes, mais la reconnaissance du fait que nous sommes tous des âmes qui ont besoin de justice et d’égalité pour progresser en tant que famille humaine ».
Le séminaire a rassemblé des participants de plusieurs organismes et comités des Nations unies et des représentants d’organisations telles que le Better Man Project, le Global Goals Podcast, l’Agence pour le changement culturel et le ManKind Project. Des représentants de la communauté bahá’íe américaine et du Bureau des Nations unies de la Communauté internationale bahá’íe y ont également participé.
Mme Friedmann a fait remarquer que : « Il y a eu un bon équilibre entre les sexes, surtout pour un événement de cette nature où les femmes constituent généralement la majorité des participants. Cela a rendu la conversation très dynamique, et a permis que les participants apprennent davantage et plus en profondeur ».