La Bahá’í Medical Association of Canada (BMAC) [l’Association médicale bahá’íe du Canada] tenait à Montréal, du 9 au 11 novembre 2007, une conférence très réussie dont le thème était Trouver l’équilibre entre les déterminants sociaux et spirituels de la santé. Ces conférences ont lieu chaque année depuis la fondation de l’association en 1992 et elles attirent un public fidèle, mais, selon le Dr Brian Kirsh, qui est secrétaire du comité exécutif de la BMAC, cette année, la conférence a été mieux réussie que jamais.
En effet, 110 personnes venues des quatre coins du monde ont participé à la conférence et ont entendu d’excellentes allocutions et pris part à des ateliers des plus intéressants dont voici quelques exemples. Le Dr Natalie Auger, une épidémiologiste qui se spécialise en médecine communautaire, a montré à quel point l’humanité est lente à accepter la prescription du « médecin divin », un terme utilisé pour décrire le fondateur de la foi bahá’íe, le messager de Dieu connu par le titre Bahá’u’lláh.
Le Dr John-Paul Vader, qui enseigne la médecine sociale et préventive à l’École de médecine de l’Université de Lausanne, en Suisse, a élaboré cette question. Il a fait ressortir les éléments spirituels de cette problématique, ce qui a aidé les participants à mieux comprendre l’importance des enseignements bahá’ís et le rôle des adeptes de la foi bahá’íe pour promouvoir le message de Bahá’u’lláh, un message qui, selon eux, est capable de guérir les maux de l’humanité, une notion particulièrement pertinente, étant donné le thème de la conférence.
Le Dr Chris Greenaway, un spécialiste des maladies contagieuses de Montréal, a expliqué que si les maladies contagieuses sont une menace mondiale grandissante, elles incitent aussi les chercheurs à trouver des solutions, de la seule manière qui soit vraiment efficace, c’est-à-dire par la coopération à l’échelle mondiale. Le Dr Payam Dehghani, un cardiologue de Toronto, a expliqué comment les préjugés pouvaient expliquer certaines disparités dans les populations touchées par certaines maladies. Bien d’autres allocutions tout aussi captivantes ont suscité un vif intérêt de la part des participants.
Le vendredi soir, le Dr Arvind Auluck-Wilson, un physicien qui pratique l’homéopathie, a animé un forum public. Il a guidé son auditoire dans une exploration des enseignements de ‘Abdu’l-Bahá au sujet de la nature de l’âme humaine. Sa présentation a suscité un bon nombre d’excellentes questions, dont plusieurs ont été soulevées par des personnes qui n’étaient pas familières avec les enseignements de ‘Abdu’l-Bahá.
Le Dr David Smith, qui est membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, a agi comme maître de cérémonie lors du dîner de gala, pendant lequel le Dr Farhan Yazdani, un chirurgien français, a prononcé une allocution au sujet de l’éthique et de la médecine. La soirée s’est terminée avec un spectacle de musique présenté par des jeunes bahá’ís. Selon le Dr Kirsh, même les serveurs à l’arrière de la salle ont été inspirés par les divers numéros qui incluaient des morceaux de musique classique et gospel, et des pièces interprétées tour à tour par une chorale de femmes, un saxophoniste et un guitariste.
(Cet article est basé sur un rapport du comité exécutif de la BMAC)
Vous trouverez un certain nombre des notes des conférenciers, au format pdf ou PowerPoint, sur le site Web de la conférence de 2007 de la BMAC.