Cet été, avec l’assouplissement des mesures de santé publique liées à la COVID-19, les séminaires pour étudiants de premier cycle ont repris en présentiel et se sont multipliés à travers le Canada. Proposés par l’Institute d’études sur la prospérité mondiale (IÉPM), ces séminaires de dix jours créent un cadre où les étudiants universitaires peuvent acquérir les compétences qui leur permettent de participer aux discours courants de la société et réfléchir à l’orientation de leur éducation vers le changement social.
Le séminaire pour étudiants du premier cycle leur est proposé chaque année sur quatre ans, et est conçu pour les accompagner pendant chaque année de leurs études de premier cycle. Organisé dans de multiples localités à travers le monde, le séminaire s’adresse désormais à des jeunes de plus de 100 pays du monde entier.
Au Canada, les séminaires annuels ont toujours été offerts en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec. Au plus fort de la pandémie de la COVID-19, les participants ont assisté à des séminaires en ligne organisés par l’IÉPM plusieurs fois par an ou se sont réunis en petits groupes pour des périodes plus courtes lorsque cela était possible. Pour de nombreux étudiants, en particulier ceux qui ont commencé leurs études universitaires par des cours en ligne, l’occasion de participer à un cadre d’apprentissage collectif tout au long de la pandémie a été particulièrement importante.
À la suite d’un séminaire tenu en personne à l’Université Bishop’s à Lennoxville (Québec) au début du mois de juin, une participante a dit que « les sections sur l’éducation m’ont beaucoup aidée. Je viens de changer de programme à l’université, et je pense beaucoup à ce sujet. Le séminaire m’a permis de réfléchir à ce qui me permettrait d’être plus efficace dans mes études et de distinguer les informations des concepts présentés dans mes cours universitaires. »
Après avoir participé au séminaire, un autre participant a dit être plus conscient de l’influence des médias dans sa vie : « J’ai trouvé utile d’examiner l’influence des médias dans la société, et en particulier sur les enfants. L’influence des médias est parfois difficile à cerner, car nous en sommes entourés et ne la remettons pas souvent en question. Je désire apprendre comment les médias peuvent enrichir une communauté. Il y a des éléments destructeurs dans le paysage médiatique actuel, mais il y a aussi des éléments constructifs. »
Cette année, afin de les rendre plus accessibles et de répondre à l’intérêt croissant des étudiants, on a augmenté le nombre de séminaires en personne proposés au Canada. Ils sont passés de trois à six séminaires annuels organisés dans l’ensemble du pays. Deux de ces séminaires sont prévus en Ontario – un en mai et un nouveau séminaire annuel en août. Un séminaire sera offert en Alberta pour la première fois cet été, en plus des deux qui se tiennent en Colombie-Britannique – un en août et un autre qui débutera en 2023. Le séminaire en français, ouvert aux étudiants francophones de toutes les provinces, continuera d’être offert au Québec.
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